Questionnaire d'auto-évaluation cindynique (Version 50 questions)

Qui doit le remplir ?

Le questionnaire peut être utilisé de deux manières complémentaires :

• Individuellement, par un manager, un dirigeant, un responsable SSE ou RH, pour poser un regard lucide sur son organisation.
• Collectivement, en demandant à plusieurs membres d’une même équipe (CODIR, encadrement, référents SSE…) de le remplir en parallèle : cela permet de faire émerger des écarts de perception, souvent aussi révélateurs que les scores eux-mêmes.

Comment interpréter les résultats ?

Les réponses sont regroupées en 10 dimensions (non visibles dans le questionnaire), chacune représentant un déficit systémique potentiel.
Chaque dimension reçoit un score sur 15, que l’on interprète ainsi :

• 🔴 0–6 → Niveau critique : vulnérabilité forte, zone d’aveuglement probable
• 🟡 7–10 → Niveau intermédiaire : attention à maintenir, signal faible à surveiller
• 🟢 11–15 → Niveau sain : perception du danger présente et active

Pour aller plus loin, un graphique radar et des recommandations associées vous sont proposés à l’issue du diagnostic.

Faut-il le refaire dans le temps ?

Oui. Ce questionnaire est un outil de vigilance culturelle, pas une photo définitive.
Il est conseillé de :

• le répéter tous les 6 à 12 mois, pour suivre l’évolution de la culture du risque,
• ou l’utiliser après un événement significatif (incident, réorganisation, audit…), pour capter les effets organisationnels invisibles.

Et ensuite ?

Le diagnostic ne remplace ni un audit, ni une analyse de risques réglementaire.
Mais il permet de :

• détecter des angles morts invisibles aux outils classiques,
• amorcer des discussions de fond sur la culture de sécurité,
• prioriser des actions ciblées sur la perception, la communication, la formation ou la gouvernance.